vendredi 25 avril 2014

ALLELUIA!

Christ est ressuscité, Alléluia!
Il est vraiment ressuscité, Alléluia!

Matthias Grünewald - Résurrection (détail du Retable d'Issenheim)

mercredi 16 avril 2014

Il les aima jusqu'à l'extrême

Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime... (Jn 15, 13)
Arcabas - Le Lavement des pieds
"Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à l'extrême...
Comprenez-vous ce que je vous ai fait? ... Si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez, vous aussi, vous laver les pieds les uns aux autres; car c'est un exemple que je vous ai donné." (Jn 13, 1.14-15)

mercredi 9 avril 2014

Dietrich Bonhoeffer a payé le "prix de la grâce"




Le 9 avril 1945, sur l’ordre personnel d’Hitler, Dietrich Bonhoeffer était pendu, nu, dans le camp de concentration de Flossenbürg.
Pasteur luthérien, il exerça son ministère à Londres de 1933 à 1935. À son retour en Allemagne, il rejoint l’«Église confessante», qui refuse toute compromission avec l’idéologie nazie. C’est dans ce contexte qu’il va animer un séminaire semi-clandestin et entrer en relation avec des opposants au régime hitlérien. Il sera d’ailleurs condamné pour avoir participé au complot contre Hitler et pour «affaiblissement du potentiel de guerre de l’Allemagne».

Son œuvre majeure est Nachfolge (littéralement : «suivance», sous-entendu, de Jésus), traduit en français sous le titre Le prix de la grâce.


Acceptant de prendre des risques, notamment pour aider des Juifs à fuir l’Allemagne, il écrivait: «L’Église n'est réellement Église, que quand elle existe pour ceux qui n'en font pas partie», et il existe un «devoir inconditionnel de l'Église envers les victimes de tous les systèmes sociaux, même s'ils n'appartiennent pas à la communauté des chrétiens».

Une vie totalement livrée, celle de cet homme qui accepta de payer "le prix de la grâce". Dans Résistance et soumission, il écrit: «Quand on a renoncé totalement à faire quelque chose de soi-même: un saint, un pécheur converti ou un homme d'Eglise, juste ou injuste, malade ou en bonne santé, alors on se jette entièrement dans les bras de Dieu, alors on prend finalement au sérieux non pas ses propres souffrances, mais les souffrances de Dieu dans le monde, alors on veille à Gethsémani avec le Christ et, je pense, c'est cela la foi, c'est cela la metanoïa [conversion], et c'est ainsi que nous devenons des hommes, que nous devenons des chrétiens».

jeudi 3 avril 2014

Saint Augustin nous enseigne - « Enfants de la résurrection… »

Giotto (1267-1337) - Résurrection de Lazare

Ce cinquième dimanche de Carême, nous méditerons l’évangile de Lazare (Jn 11, 1-45). Voici un extrait d’un sermon d’Augustin qui y fait allusion(*).

Pourquoi certains demandent-ils: «Qui donc est revenu de l’au-delà pour apprendre aux homme ce qui se passe dans l’autre monde?» Le Christ Jésus leur ferme la bouche en ressuscitant Lazare, mort depuis quatre jours (Jn 11, 39), en ressuscitant lui-même pour ne plus mourir.
Ils voient l’Église, répandue par tout l’univers. Qu’ils lisent les Écritures! Ils y verront qu’il y a des siècles, elle a été promise à Abraham qui, espérant contre toute espérance, a cru et devint ainsi le père d’un grand nombre de peuples (Rm 4, 18). Nous voyons l’accomplissement de la promesse faite à un seul individu. Irions-nous douter des promesses faites aux croyants répandus dans tout l’univers?
Pour vous, enfants de la résurrection, concitoyens des anges, héritiers de Dieu,  cohéritiers du Christ, gardez-vous d’imiter ceux qui disent: «Demain, nous mourrons!» et qui sont déjà morts, noyés dans la débauche. Restez sobres, ne péchez pas (1Co 15, 34). Marchez sur le chemin étroit  qui vous mènera, soyez-en sûrs, dans la vaste enceinte de la Jérusalem nouvelle.


(*) Saint Augustin, Sermon 157, 6. Tiré de Une année avec saint Augustin, Ed. Bayard, 2013, 760 p. (20 x 20), 29,90 €.